L’Amphithéâtre Shawinigan devient le Centre Bionest

10 mars 2009

La Ville accepte la proposition de Bionest.

Après quelques jours de négociation, la Ville de Shawinigan, les Cataractes et l’entreprise Bionest ont dévoilé les grandes lignes de leur entente de principe dans le dossier de commandite de l’Amphithéâtre.

Dès dimanche, l’Amphithéâtre Shawinigan deviendra «Le Centre Bionest». Pour ce faire, l’entreprise versera aux Cataractes une somme de 10 000$ pour commanditer et promouvoir cette soirée spéciale où les amateurs pourront assister à la rencontre à tarifs réduits. «Bionest a acheté tous les billets restants pour le match de dimanche prochain contre Gatineau et les offrira à moitié prix pour les partisans. Nous lancerons également les chandails officiels des séries», expliquait le directeur général des Cataractes, Martin Mondou.

Bionest versera ensuite 30 000$ par année à la Ville et 20 000$ à l’organisation des Cataractes durant les quatre prochaines années. Les deux partis pourront ensuite réviser leur entente et la renouveler pour cinq autres années.

Bionest s’engage également à installer, à ses frais, deux affiches lumineuses sur l’édifice. Le nom du Centre Bionest sera également peint de chaque côté du cercle central et apparaîtra sur la partie supérieure du tableau indicateur.

Questionnée à savoir ce qu’il adviendra de la mémoire de Jacques Plante, la mairesse Lise Landry se veut rassurante, affirmant que la question est importante au sein du conseil municipal. «Lors de la fermeture de l’aréna, nous avions promis au fils de Jacques Plante, Michel, que le nom de son père ne sombrerait jamais dans l’oubli. Nous allons honorer cette promesse et trouver un moyen original afin que son nom soit associé à jamais à notre ville. Le comité de toponymie travaille actuellement là-dessus, mais l’emplacement de l’amphithéâtre pourrait éventuellement être baptisé la place Jacques-Plante», expliquait-elle. «Monsieur Champagne tenait à ce que le nom de Bionest soit associé à l’amphithéâtre. Il s’implique beaucoup avec l’équipe, par le biais de ses deux entreprises, et j’ai décidé de prendre le dossier en main. Si la ville avait négocié un partenariat avec Hydro-Québec par exemple, ou quelque chose de plus payant, nous aurions compris. Toutefois, je pense que la proposition lancée par Bionest est aussi gagnante pour la Ville et contribue à ce que des hommes d’affaires de la région supportent les Cataractes», expliquait l’une des pièces maîtresses des négociations, Martin Mondou.

La conférence s’est conclue sur une touche d’humour alors que Gilles Champagne a lancé «mon compétiteur commandite l’Amphithéâtre de Rivière-du-Loup… ça m’a donné le coup final pour négocier avec la Ville!